C’est au cinéma qu’il fréquentait assidument (avec son frère AL) que WAYNE eut très tôt la révélation que la musique pouvait être aussi puissante que l’image et parfaitement suggérer les sentiments et l’action.
De cette époque, il gardera une passion pour les westerns qu’il partage avec SONY ROLLINS.
Quoiqu’il en soit, cette prise de conscience marqua le départ d’une aventure d’une extraordinaire richesse dans la sphère de la création musicale
Retenons simplement de celle-ci que la barre de l’exigence de qualité y fut dès le début placée très haut.
Sur scène, espace de quête, WAYNE donne parfois l’impression d’être un funambule évoluant sur un terrain de mines desquelles il fait jaillir des notes insolites ou insoupçonnées.
S’il est parfois vêtu de tenues blanches qui permettent de gagner quelques diaphs salutaires, il n’en reste pas moins que le photographier demande de la concentration dans l’attente du moment où corps et musique seront au diapason.
Peu de musiciens jouent le corps plié avec le pavillon de l’instrument à quelques centimètres du sol .
WAYNE qui parle comme il joue apparait dans divers films et documentaires.
Parmi ceux la :
- « WAYNE SHORTER live in PARIS ».Un film de Marie Pierre JAURY et Michel DELORME (2004)
- « Marciac sweet » de Frank Cassenti (en 2001, avec Herbie HANCOCK et Wayne SHORTER )
- « The language of the unknowm » produit par le label “ARTHAUS Jazz”
Encore aujourd’hui, WAYNE SHORTER demeure un infatigable explorateur d’espaces sonores. Sa musique est une mine d’or pour les mélomanes
Erick AVIER