Interview réalisée par Régis de Antenne d’Oc
« Souillac en jazz » en 2021, ce sont des femmes et hommes du jazz pour des rencontres intergénérationnelles grâce au soutien de tous nos partenaires en 2020.
« Souillac en jazz » se renouvelle, des concerts en plus et créé un nouveau rendez-vous à l’église de Calès pour accueillir Joëlle Léandre, la dame de feu, au lyrisme flamboyant et à voix basse.
« Souillac en jazz » donne toute sa place aux musicien.ne.s émergent.e.s avec Rouge, trio ondoyant de Satie à E.S.T. mais aussi de Ravel à Tigran Hamasyan, sous les doigts de la pianiste Madeleine Cazenave.
« Souillac en jazz » c’est la révolution du saxophone velouté de Daniel Erdmann, du violon du prestidigitateur Théo Ceccaldi et du vibraphone volant de Jim Hart.
C’est aussi celui qui, avec charisme et lyrisme parcourt le monde depuis plus de 15 ans, premier pianiste de jazz à jouer à la Cité interdite de Pékin, Yaron Herman s’arrêtera au pied de l’Abbaye de Souillac avec son trio « Songs Of The Degrees ».
C’est aussi un match de doubles avec d’une part le légendaire Michel Portal et l’inventif du piano Bojan Z et d’autre part Vincent Peirani et Emile Parisien qui nous entraînerons dans une étreinte brûlante entre jazz et tango.
C’est également un soir « Les grottes de Lacave en jazz » avec le duo Gonam City du pianiste Marc Benham, du trompettiste Quentin Ghomari et leur carnet de route.
Ces musiciens, filles et garçons, légendaires, au sommet de leur art ou en devenir pratiquent une musique décomplexée, prennent le rock, le tango, la soul, la pop music, la musique classique et les offrent au jazz, … leur jazz, pour notre 45e festival « Sim Copans ».
Robert Peyrillou, directeur artistique et président.
Joëlle Léandre
Contrebassiste, improvisatrice, vocaliste, compositrice, Joëlle Léandre est une figure dominante dans l’histoire du jazz contemporain et de cette «musique improvisée européenne» qu’elle donne à entendre dans le monde entier avec une superbe boulimie ! Formidable virtuose de la contrebasse, elle a joué avec l’Intercontemporain de Boulez, travaillé avec John Cage qui a écrit spécialement pour elle. En solo, dans cet exercice de générosité absolue, elle est l’une des plus passionnantes et des plus novatrices. Vous n’avez jamais entendu (et ni vu !) Joëlle Léandre en solo ? C’est un «must» ! Réservez vos places !
Wilfried Touati Quartet
Passionné de mélodies, c’est avec ce Quartet que Wilfried Touati se lance dans la composition. L’accordéon, encore trop peu connu dans le domaine du Jazz, est mis à l’honneur au travers de ses compositions en tant qu’accompagnateur mais aussi en tant que soliste. Dans une esthétique aux influences latines et musiques du monde, avec une petite pointe de free jazz, ses mélodies ne vous laisseront
Gonam City
Le duo est né de la rencontre de deux personnalités fortes : Quentin Ghomari, trompettiste fondateur du groupe Papanosh, poète de l’instrument et alchimiste sonore et Marc Benham, pianiste cérébral et fougueux et que l’on pourrait définir comme un « strideman spatial », autant influencé par James P. Johnson que par Sun Ra.
Les deux amis décident de partager leur goût commun pour le Middle Jazz et les improvisations libres. Le groupe finit finaliste du concours Jazz Migration 2018.
Velvet Revolution
Daniel Erdmann, un des plus beaux sons voluptueux de saxophone actuellement, aux idées sans limite, crée son nouveau trio, avec le jeune et prometteur Théo Ceccaldi, entendu lui aussi à Souillac, comme l’une des voix les plus singulières de la nouvelle scène jazz européenne au violon et alto et Jim Hart, un des musiciens les plus demandés sur la scène européenne, au vibraphone.
Rouge
Dans l’univers de Rouge, trois pigments suffisent à déstabiliser les couleurs connues. La pianiste Madeleine Cazenave nous entraîne dans une odyssée chromatique. On explore avec bonheur leur spectre multicolore, entre les ondes classiques de Satie et de Ravel et les tons chauds-froids de Tigran Hamasyan ou E.S.T. Avec simplicité, les musiciens créent les conditions de l’immersion, contemplative et hypnotique, pour mieux nous entraîner au cœur de la douce tempête Rouge.
Yaron Herman
Adepte du grand écart, le pianiste Yaron Herman passe sans problème de Gabriel Fauré à Britney Spears, de Michel Portal à Avishai Cohen, de l’improvisation la plus sinueuse à la pop la plus colorée. Le prestigieux label Blue Note lui a renouvelé sa confiance pour un nouvel album « Songs of the Degrees ». On y retrouve un Yaron Herman au sommet de son art en compagnie de son plus fidèle lieutenant, Ziv Ravitz à la batterie et Florent Nisse, contrebassiste de la génération montante.
Michel Portal / Bojan Z
Ce n’est pas la première fois que la légende vivante du jazz européen, le saxophoniste et clarinettiste Michel Portal travaille avec le virtuose du piano Bojan Z. Ce duo complice et audacieux, inclassable, si totalement libre, mettra en lumière les talents d’improvisateurs et de mélodistes de ces deux protagonistes, pour embarquer le public avec toute la virtuosité et l’ingéniosité dont ils savent faire preuve. Émotions garanties !
E. Parisien & V. Peirani
Il y a probablement peu de musiciens qui se connaissent aussi bien que Peirani et Parisien. Les deux hommes ont donné plus de 1000 concerts ensemble au cours des dix dernières années, dont plus de 600 en duo. Ils ont fait connaissance en 2010 dans le quartet du batteur Daniel Humair accueilli à Souillac en 2013. Ils forment quelque temps plus tard alors ce qui est probablement l’une des formations les plus extraordinaires du jazz européen.