Clap’Coop était présent à la 9° édition de l’Agglo au rythme du jazz dont la direction artistique était confiée à l’association JAZZ 70.
Notre équipe est témoin qu’au sortir des concerts auxquels elle a pu assister, le public était visiblement enthousiaste et parfaitement conscient d’avoir entendu quelques hauts moments de musique.
La soirée du 2 octobre fut consacrée aux musiques afro cubaines avec OKUTE et le quarteto cubano d’OMAR SOSA.
Ces 2 formations évoquent la religion yoruba. OKUTE du fait que le nom du groupe fait référence à la déesse YEMAHA et Omar SOSA parce qu’il pratique la santeria.
Les premiers cités furent parfaits pour introduire du rythme grâce à une musique très dansante qui mélange le jazz, la salsa et la musique afro cubaine (timba, cha cha … ).
Après ce début de soirée tonique et festif(quoique cette première partie ait été un peu courte et c’est dommage) ,ce fut au quartet d’OMAR SOSA de mener la danse. Plus heureux et plus généreux qu’Omar quand il joue, tu meurs !
Son bonheur est communicatif et la musique qu’il propose de métissage (à la fois urbaine, afro cubaine et africaine).
A la fin du concert (dont les billets furent tous réservés dans les tous premiers jours), de nombreux spectateurs de tous ages, armés de téléphones et autres smartphones, se sont précipités au pied de la scène pour garder un souvenir de ce grand moment de partage.
Après ce feu d’artifice de rythmes latins, ce fut Lisa SIMONE qui retint notre attention.
La fille de Nina, d’une beauté évidente et sans artifices rayonne elle aussi de bonheur lorsqu’elle est sur scène.
Son répertoire embrasse la soul, le blues, le jazz, la folk car Lisa aime raconter des histoires (à commencer par celles qui ont rythmé sa vie).
Il ne fait aucun doute qu’il va être agréable de se laisser balader par cette voie vieillie en fût de chêne qui peut être aussi douce que puissante.
Nouvelle écoute de piano le 22 avec le trio de David ESKENAZY et celui de Shai MAESTRO.
le 1° groupe cité, dont la musique est en gestation, reçut un très bon accueil du public (au presque étonnement de ses membres, sembla-t-il !)
La formation de Shai MAESTRO prit la suite et là, force est de reconnaitre que le concert de ce trio fut un sommet de grâce, de feeling et d’élégance.
Sera-t-il possible à ce pianiste (qui fut salué par plusieurs rappels) de jouer mieux qu’il le fit ce soir là ?…
Pour conclure, il est clair que durant les trois soirées auxquelles nous avons pu nous rendre, la musique fut entrainante et d’un très haut niveau.
Les valeurs que véhicule le jazz (relevées par l’organisation du festival) y furent à l’honneur.
Les musiciens qui s’en réclament brassent les cultures, nous interpellent et abolissent les frontières en citoyens du monde.
Pour l’édition 2016, il va falloir s’y prendre très tôt pour les réservations. Le bruit court que les spectateurs de cette année sont déjà sur les starting blocks.
Erick AVIER (photos et textes)
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