Jazz au Vigan 2017

Nouvelles et magnifiques soirées au VIGAN les 7 & 8 avril dernier.


Le quartet de Sylvain RIFFLET

Le groupe  propose un univers musical propice au rêve et à la fantasmagorie.

Dés les premières notes, (et si l’on a la pochette de “Méchanics” présente à l’esprit), on peut  imaginer que l’on embarque dans un vaisseau galactique emmené par un “mécanicien du temps”en manteau rouge, cela pour un voyage dans un univers fantasmé sans frontières ni contraintes (mais organisé) ou des mécaniques en apesanteur et autres rouages meublent le paysage.
Musique expérimentale qui happe l’auditeur qui est entrainé de plus en plus loin dans un monde aérien, aspiré par des mélodies en spirales dont les motifs répétitifs ont un caractère hypnotique.
Le charme opère d’autant plus que le laboratoire musical qu’est cet orchestre procède d’une construction élaborée, que l’articulation  des propositions de chaque instrument est très aboutie , et que sa “machinerie” est très bien huilée.


Félicitations aux artisans de cette alchimie et remerciements à Sylvaine HELARY qui était impossible à photographier durant le concert du fait de la position du micro devant son visage et qui a très complaisamment offert son image et son sourire dès la fin de la prestation.
Sa flute enchanteresse sut se faire entendre de belle façon et se mettre parfaitement au diapason du saxophone lorsque la musique montait en intensité et tension.
Sylvain et Sylvaine font donc ensemble de la très belle musique …

Nota: avec un clic droit sur les images et la sélection de la ligne "afficher l'image de fonds", cette dernière est agrandie.

Le quartet du  trompettiste Avishaï COHEN

(auquel nous consacrerons une chronique spécifique très bientôt)
Ce musicien dont l’élégance et le gout de l’esthétique semblent parfaitement maitrisés et contenus, développe un son d’une stupéfiante beauté, chargé d’émotion et de sensibilité.
Ambiances impressionnistes, musique feutrée et partenaires tout en délicatesse.


Avec ces 2 concerts,ce fut donc champagne pour tous…
Merci aux organisateurs dont la qualité du travail a été récompensée.

[EA]


Le trio Jorge ROSSY / Furio DiCASTRI / Joël ALLOUCHE


Réuni pour la première fois sur scène à l’initiative de Joël Allouche (écouter son interview à ce sujet dans le magazine Caravan), ce trio joue des paradoxes. Jorge Rossy s’y consacre au vibraphone (comme évoqué dans son interview pour Caravan par Philippe Vincent), laissant la batterie (et une pression bienveillante) à Joël Allouche. Ensemble ils ont fait appel à leur ami Furio pour interpréter des compositions d’illustres prédécesseurs.


Pertinence et efficacité du vibra, finesse de jeu et musicalité de la batterie, sonorité de la basse sont les atouts de cette formation qui ne demande qu’à prospérer. Dommage que le manque de lâcher-prise, bien compréhensible pour une “première”, ait désorienté une bonne partie du public. Il suffirait de faire mieux passer le plaisir de jouer ensemble et de sortir du répertoire pour que la magie de l’improvisation puisse opérer à plein.


TERRAMONDO


Ces deux là se sont trouvés, au point de fusionner leurs patronymes pour mieux illustrer leur complicité.
La musique de Jacky Terrasson et Stéphane Belmondo se joue assise, comme pour mieux la laisser vagabonder entre scène et public. Écoute mutuelle et  humour ont fait mouche.
Le concert se termine en dégustation, comme pour mieux illustrer que Junas 2017 sera une bonne cuvée.


[JPG]

Textes et photos:
Erick AVIER pour la soirée du 7/04
J.Paul GAMBIER pour celle du 8/04

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