On voulait essayer quelques idées, influencés par de nombreux types de musique …
GoGo Penguin est un groupe originaire de Manchester au Royaume-Uni. C’est un trio comme il semble en exister beaucoup dans le jazz composé du pianiste Chris Illingworth, du bassiste Nick Blacka, et du batteur Rob Turner. L’esthétique du trio tourne autour de mélodies soulignées par le piano, du groove de la basse, ainsi que les riffs entraînants du batteur. Cette atmosphère rappellent les énergies du Portico Quartet ou de l’ensemble d’Antonin Leymarie que nous avions déjà eu l’occasion de rencontrer à la Gare de Coustellet.
Et, pour ceux qui se sont rencontrés au Conservatoire de Manchester en 2012 l’ascension a été rapide. Identifiés dans le paysage du jazz en France, GoGo Penguin en presque trois ans a déjà franchis bien des frontières et continue d’être plébiscité par un public de plus en plus jeune. Une musique résolument de son époque et un sens de la répartie prononcée, voilà ce qui nous a donné envie de vous faire partager notre rencontre avec Chris Illingworth de GoGo Penguin.
Chris, tu évolues dans un trio Piano Basse Batterie, comment expliques-tu le choix de cette formation ?
Il faut dire que nous avons tous joué des groupes différents, jamais tous les trois ensemble avant de commencer l’aventure GoGo Penguin. Ces trois instruments nous permettent d’explorer beaucoup de styles musicaux ; et, pour être honnête, nous n’avons pas vraiment pensé au choix du trio au moment où nous avons démarrés à jouer ensemble. Nous aimons d’autres styles y compris d’autres styles de jeu ; avec ce trio, on voulait essayer quelques idées, influencés par de nombreux types de musique.
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Selon toi, associé différents types de musiques, c’est être musicalement innovant dans le jazz en 2015 ?
En effet, le jazz s’apparente à un genre plus élargi, où de plus en plus de musiciens ajoutent leur propre vision. De tout temps, le jazz a été un genre qui s’est ouvert à d’autres musiques et cela se poursuit aujourd’hui.
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Et aujourd’hui, selon toi, comment la jeunesse peut apporter aux générations précédentes ?
Si je prends l’exemple de GoGo Penguin, notre musique se concentre sur des mélodies fortes et s’inspire de styles plus modernes sur la base de l’électro, de l’IDM ou du rock ; cela attire une audience plus jeune. Nous ne nous considérons pas comme étant des musiciens de jazz ou d’un autre genre musical ; cela peut être une limite pour nous quand nous essayons d’écrire.
Retrouvez GoGo Penguin le vendredi 10 avril à la Gare de Coustellet.
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Mathieu FERYN – Radio Campus Avignon pour Clap’Coop
