Deuxième album d’un trio hors normes (deux guitares et une contrebasse) qui nous avait déjà enchanté il y a trois ans avec « Manoir de mes rêves » où des morceaux de Brassens, Henri Salvador et Paul Misraki se mêlaient à un répertoire plus jazz. Cette fois ce sont essentiellement des compositions originales qui habitent ce « Pourquoi » sans accent. Un jazz de chambre plein de douceur, de sérénité et de délicatesse où on retrouve la guitare unique d’un grand monsieur du jazz qui fêtera ses 80 ans dans quelques jours en restant éternellement pour nous Young Django, comme l’avait surnommé Charles Mingus. [PV]